Le député-maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion, quelques heures après avoir annoncé sa candidature aux élections régionales.
Dernier candidat aux Régionales à s’être déclaré, le député-maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, tête de la liste d’union Progrès/PCR, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
Au sujet de l’alliance entre le PCR et le Progrès, Patrick Lebreton assure : "Il n’y a pas eu de compromis. Il faut positiver. Nous sommes heureux de l’issue et ça fait plusieurs semaines que l’on en discute. Cette phase programmatique continue.
Il évoque plusieurs points du programme "Il y aura le grand service à partir des contrats aidés, un grand service qui sera mené sur les services à la personne, sur l’environnement, etc. On veut le rééquilibrage des micro-régions avec une zone prioritaire à l’Est et la zone de décollage de Pierrefonds. Aujourd’hui, on nous parle d’une voie ferrée. Le PCR a une légitimité sur ce projet. Je crois que de Saint-Benoît à Saint-Joseph en passant par le Nord et l’Ouest, on a besoin d’une voie ferrée."
Au sujet du financement de la Nouvelle route du Littoral, Patrick Lebreton lance : "Il faut une responsabilité financière. On nous parle de 1,6 milliard d’euros. Si c’est en débordement de ce 1,6 milliard, il faudra financer autrement que par l’impôt sur les Réunionnais."
Pour ce qui est d’une éventuelle union entre le Progrès et le ticket PS/PLR, Patrick Lebreton est catégorique : "Quand on rejoint, c’est parce qu’on est plus faible. Mais l’année dernière, on a été élus aux Municipales. On a été élus cette année aux départementales. On me demande de rejoindre d’autres qui ont été battus."
Le candidat Patrick Lebreton n’évoque pas les scénarii de l’entre-deux-tours et assure plutôt : "Je mène. Je conduis. Certains disent aujourd’hui que leur adversaires est Didier Robert. Je suis là pour battre Didier Robert demain. Et ce soir, les socialistes savent qu’ils ne sont plus orphelins, il y a un candidat socialiste."
Quant à l’investiture de la fédération socialiste, Patrick Lebreton conclut : "L’investiture, je la veux. C’est l’investiture du peuple que je veux. C’est celle-là que je m’intéresse. Elle sera donnée le 6 décembre."