Les municipales à Sainte-Rose sont de retour ce dimanche 5 juillet. Un scrutin en un seul tour, et deux candidats pour une seule place de maire : Michel Vergoz et Bruno Mamindy-Pajany.
Bruno Mamindy-Pajany repart en campagne pour les municipales de Sainte-Rose. Dans son quartier général, autour de ses militants, l’équipe du maire déchu élabore une stratégie contre son opposant politique.
Dans ce village, une élection se gagne à quelques dizaines de voix d’écart. Une semaine très chargée pour les candidats. Entre meeting et porte à porte, il faut convaincre les quelques 6 000 votants de la commune.
"On n’a rien à dire de lui depuis que nou lé là, faut dire, c’est un bon maire pour nous !".
L’ancien maire battu à domicile lors des départementales se veut confiant, et s’appuie sur son bilan. "Nous on est déjà au pouvoir on sait où il faut améliorer. On sait aussi qu’il n’y aura pas de retard dans les projets. On est élus dimanche soir on commence lundi nous on commence à travailler. Tous les soirs nos meetings sont remplis, on a des gens qui nous suivent. Maintenant il faut être réaliste. C’est une élection qui va être serrée".
Dans les deux camps, chaque candidat prêche la bonne parole. "Détaquer, libérer, développer, rassembler", martèle le candidat Michel Vergoz. Dans cette case de Piton Sainte-Rose, la famille Miranda souhaite le changement.
"Parce qu’à Sainte-Rose, les gens voient bien que li amène vraiment la division dans les familles, et surtout aux jeunes, par rapport au trin de cannabis et tout ça, la violence si vous voulez".
La mission du sénateur Michel Vergoz est de rassembler au-delà de son bord politique. Avec l’arrivée du divers droite Benjamin Elma dans ses rangs, le candidat du Progrès sent le vent tourner.
"Gramoune l’a dit i fé pa la boue avant la pluie (...). Mais ce que je dis aux gens de Sainte-Rose, à mes amis, qu’ils se rassemblent pour libérer, détaquer les énergies pour faire le développement", poursuit-il.