Les citoyens Sainte-Rosiens seront rappelés aux urnes le 5 juillet prochain suite à l’annulation de l’élection en 2014 de Bruno Mamindy-Pajany. Le maire sortant et son opposant Michel Vergoz, sont sur le terrain pour convaincre les habitants.
Un peu plus d’un an après les élections municipales de 2014 lors desquelles 24 maires ont été élus, les citoyens de Sainte-Rose sont les seuls à retourner aux urnes.
Des élections municipales et communautaires partielles sont organisées les 5 et 12 juillet en vue de procéder à l’élection de 29 conseillers municipaux et de 3 conseillers communautaires.
La campagne électorale à Sainte-Rose a démarré ce lundi 22 juin. Mais les joutes verbales entre les candidats principaux, qui s’étaient retrouvés en duel au second tour des dernières municipales ont déjà commencé. Bruno Mamindy-Pajany, maire sortant de Sainte-Rose et Michel Vergoz se sont échangés des mots à distance.
Pourquoi ce retour aux urnes ?
Michel Vergoz, présent au second tour des élections municipales de 2014 avait déposé un recours dénonçant plusieurs irrégularités. Il s’agit de l’unique recours déposé après les Municipales de 2014 en faveur duquel les instances étatiques ont statué.
Le Conseil d’État a suivi l’avis du rapporteur public, saisi en appel suite à l’annulation prononcée par le tribunal administratif de Saint-Denis.
Le Conseil d’État a expliqué les raisons de l’annulation des élections municipales de Sainte-Rose : "lors du dépouillement, 88 bulletins avaient été déclarés nuls mais la mention des causes de leur nullité n’avait pas été portée sur le procès-verbal, alors même que le code électoral impose cette mention. L’absence de mention des raison pour lesquelles les 88 bulletins ont été déclarés nuls n’a donc pas permis au juge de vérifier la nullité de ces bulletins".
Ainsi, compte tenu du "faible écart de voix au second tour de l’élection entre les deux listes candidates, le Conseil d’Etat en a déduit que le résultat de l’élection ne pouvait être déterminé avec certitude et a donc confirmé l’annulation des opérations électorales".