Monique Orphé, députée de la sixième circonscription de la Réunion a interpellé le rapporteur du groupe de travail sur la réforme des aides personnelles au logement (APL).
Après quatre mois de travail, la Commission des Affaires Economiques s’est réunie hier pour présenter les conclusions du groupe de travail au sujet de la réforme des aides personnelles au logement (APL).
Monique Orphé, députée de la sixième circonscription de la Réunion, a à cette occasion interpellé le rapporteur du groupe François Pupponi, député PS, sur les particularités de la Réunion dans le domaine de l’accès au logement.
"J’ai mis en avant les enjeux à relever sur un territoire devant accueillir 1 million d’habitants à l’horizon 2030. Il faudrait donc construire entre 7 000 à 9 000 logements par an pour répondre à la demande et préparer la venue des générations futures. Le poids du foncier et celui de la construction ayant un fort impact sur le coût du loyer, l’accès à un logement reste très difficile pour des ménages percevant un peu plus que le SMIC alors même que 80 % d’entre eux sont éligibles à un logement social. Un constat qui m’amène à dire que sans les aides personnelles au logement, beaucoup de ménages réunionnais ne peuvent accéder à un logement décent. Plus de 300 millions d’APL sont distribuées aux foyers réunionnais", souligne-t-elle.
La députée de la sixième circonscription de La Réunion a alerté le groupe de travail sur plusieurs sujets, dont la nécessité d’une réflexion globale sur les critères d’attribution de cette aide en raison du coût de plus en plus prohibitif des loyers.
Monique Orphé a convenu avec le rapport du groupe de rencontrer de nouveau prochainement afin qu’elle "soumette au groupe de travail (sa) contribution sur la situation réunionnaise."