Suite à la décision du Conseil d’État d’annuler les élections municipales à Sainte-Rose, Bruno Mamindy-Pajany, le maire destitué réagit.
"Nous sommes déçus, parce que quelle que soit la juridiction : le tribunal administratif ou le Conseil d’État disent que le scrutin était sincère et régulier. Maintenant, pour une erreur administrative, notre élection est remise en cause et cassée. Mais on repart malgré tout avec confiance et nous avons préparé le coup", explique le maire destitué, qui disait qu’il y avait une hypothèse que les élections soient annulées. Il se dit prêt à repartir en campagne.
"Ce sont les Sainte-Rosiens qui vont décider. Sainte-Rose c’est nous, ce que
l’on veut faire c’est repartir et nous souhaitons vraiment qu’il n’y a plus contestation parce qu’il y aura un gros écart, c’est l’objectif".
Et de rajouter que c’est la troisième élection qu’ils gagnent sur le terrain, et pas à travers des recours.
Il y a quelques jours Bruno Mamindy-Pajany dénonçait un complot administratif déplorant le rôle joué par la sous-préfète de Saint-Benoît dans l’annulation de ce scrutin. Nous avons demandé s’il pensait encore ce soir que le gouvernement socialiste avait voulu favoriser le candidat PS Battu Michel Vergoz.
"J’ai réagit parce que je souhaite qu’il y ait impartialité de l’État et qu’il y ait respect du droit de réserve, de hauts fonctionnaires".
Michel Vergoz principal opposant de Mamindy-Pajany est également intervenu en direct depuis Paris. Étant à l’origine du recours pour faire annuler les élections, il considère comme une victoire la décision du Conseil d’État.