Le Conseil d’État a tranché en annulant les élections municipales 2014 à Sainte-Rose. Conséquence directe, le maire Bruno Mamindy-Pajany perd son fauteuil. Air de fête dans le camp de Michel Vergoz. Simple contre-temps selon les partisans de Bruno Mamindy-Pajany.
La décision du Conseil d’Etat est tombée ce jeudi : les élections municipales de 2014 à Sainte-Rose sont annulées. Bruno Mamindy-Pajany perd son fauteuil de maire.
La nouvelle de l’annulation des élections municipales 2014 à Sainte-Rose a été accueillie avec satisfaction du côté des partisans du sénateur Michel Vergoz. "Depuis 2008 on n’a pas pu fêter. Aujourd’hui c’est possible, je suis très satisfait !" ; "Il nous a volé donc je suis très fière de cette annulation" ; "On est content parce que ça va apporter un changement et ça sera meilleur pour Sainte-Rose".
Dans le camp du maire destitué Bruno Mamindy-Pajany, on prend avec philosophie la décision du Conseil d’État, qui ne signifie pas pour autant la victoire de Michel Vergoz. "Annulé c’est annulé, mais on verra, ce sont les urnes qui parleront !" : "On est confiants. Nous avons un bilan à défendre, et nous allons tout faire pour le défendre !"
Les raisons de l’annulation des élections de Sainte-Rose
Pour plus de précision concernant la décision du Conseil d’Etat : "lors du dépouillement, 88 bulletins avaient été déclarés nuls mais la mention des causes de leur nullité n’avait pas été portée sur le procès-verbal, alors même que le code électoral impose cette mention. L’absence de mention des raison pour lesquelles les 88 bulletins ont été déclarés nuls n’a donc pas permis au juge de vérifier la nullité de ces bulletins".
Compte-tenu du "faible écart de voix au second tour de l’élection entre les deux listes candidates, le Conseil d’Etat en a déduit que le résultat de l’élection ne pouvait être déterminé avec certitude et a donc confirmé l’annulation des opérations électorales".