Après la déferlante bleue dimanche dernier, les élus de la future majorité du Conseil départemental se rejoignent ce soir.
Réunion au sommet à Droite ce soir à Saint-Pierre, le bastion où la plateforme est la plus ancrée.
Au lendemain des élections départementales qui a vu l’Union de la Droite (UMP/UDI/Objectif Réunion) remporter 30 des 50 sièges disponibles, l’heure est aux négociations.
La présidente sortante du Conseil général, réélue conseillère départementale et candidate à un 4ème mandat consécutif à la tête du Palais de la Source, Nassimah Dindar y est évidemment présente, en tant que présidente de l’UDI aussi notamment.
Le sénateur et président de la Région Réunion, Didier Robert, président d’Objectif Réunion et architecte de l’Union de la Droite y est aussi tout comme le secrétaire départemental de la fédération UMP, Michel Fontaine, sénateur-maire de Saint-Pierre.
Les vice-présidences au coeur des discussions
L’ensemble des autres élus du conseil départemental de droite sont invités à participer à cette réunion. Le binôme DVD du canton 19 de Saint-Paul pourraient aussi se joindre aux discussions.
À noter que celui mené par André Thien Ah Koon ne sera pas de la partie. Nassimah Dindar s’est déjà déplacée pour rencontrer le conseiller départemental et maire du Tampon.
Parmi lesquels, Rémy Lagourgue, dont la victoire a été la plus éclatante du second tour. Celui-ci, élu dans le canton 23 (Sainte-Marie) n’a pas caché son intention de tenter d’obtenir un siège de vice-président.
D’après les premières informations qui ont filtré, les 4 premières vice-présidences devraient elles êtres attribuées à un élu de chaque micro-région. Ensuite, les autres postes seront distribués entre les autres candidats titulaires de Droite.
À noter qu’il faudra aussi se pencher sur la parité, qui n’était pas du tout respectée dans le dernier hemicycle.
Aussi, il ne faut pas oublier qu’en plus du pouvoir supplémentaire des postes de vice-présidents, l’indemnisation est aussi plus élevée que celle des conseillers départementaux (3 193 euros brut par mois au lieu de 2 280 euros brut par mois).