Après les discussions d’alliance à gauche, c’est au tour de la plateforme en vogue lors du premier tour des élections départementales de démontrer sa détermination et occuper le terrain.
Dans le monde de la politique réunionnaise, la guerre des tranchées est lancée pour l’entre-deux-tours des élections départementales. L’enjeu est la victoire dimanche prochain et la clé est l’occupation du terrain. Chaque camp passe ses troupes en revue et des alliances sont passées pour faire barrage aux opposants.
La Droite dégaine à son tour
Pour la droite, l’union est la clé du scrutin, comme l’a déclaré Nassimah Dindar, présidente sortante du conseil général et conseillère départementale élue sur le plateau d’Antenne Réunion. Didier Robert, président d’Objectif Réunion et architecte de l’union de la Droite a lui appelé à la mobilisation pendant l’entre-deux-tours.
C’est exactement ce qu’il s’est passé mercredi avec une conférence de presse de la plateforme qui s’est agrandie accueillant aussi la Droite sociale. En plus des 16 binômes en ballottages sous l’étiquette de l’union de la Droite, les ténors de la plateforme ont décidé d’apporter leur soutien à un homme de droite qui s’était lancé dans la course sans étiquette : Bruno Mamindy Pajany.
Au sujet du front uni, il faut aussi noter que dans les 16 duels dans lesquels l’union de la Droite est engagée, elle affronte le PS dans 4 d’entre eux mais aussi les étiquettes divers-droite dans 3.
Des pactes de non-agression aux alliances
PS et PCR avaient décidé de ne pas oppose des candidatures dans un même canton, allant jusqu’à avoir un binôme à double étiquette (canton 21) qui est au second tour.
Les appels à un front anti-droite ont été lancés dès le lendemain du premier tour. Le Journal Télévisé d’Antenne Réunion – en mode Edition Spéciale – a été le théâtre du premier round avec la main tendue du PS au LPA qui ne rendra pas la faveur, l’appel au barrage de la droite par le PLR et la mobilisation du LPA contre les candidats de la plateforme UMP/UDI/Objectif Réunion.
L’alliance à gauche s’est matérialisée notamment dans le canton 22 avec un front uni contre le maire de Petite-Île, Serge Hoareau (candidat de l’union de la Doite).
À noter que dans les 23 cantons encore en jeu ce dimanche, la gauche s’affronte elle-même dans 2 duels.