Le binôme de Bruno Mamindy Pajany est en ballottage défavorable face au duo mené par le patron du PS local, Philippe Le Constant. Pour envoyer un message fort, l’union de la Droite est venue soutenir le maire de Sainte-Rose.
À l’appel de Didier Robert, sénateur, président de la Région Réunion, président d’Objectif Réunion et architecte de l’union de la Droite, la plateforme s’est rendue dans l’Est pour venir soutenir le binôme de Bruno Mamindy Pajany.
Le maire de Sainte-Rose, engagé dans la bataille des Départementales, sans la bannière d’un grand appareil politique, obtient maintenant le soutien de toute la droite. Et pour cause, il est en ballotage défavorable face au patron du PS, Philippe Le Constant.
Alors que le Parti socialiste a lancé le jeu de l’alliance lundi soir sur le plateau d’Antenne Réunion, c’est maintenant au tour de l’union de la Droite de sortir les crocs. Les ténors sont venus occupés le territoire.
Renverser la vapeur
Au terme du premier tour, la candidature PS pointait en tête avec 35,89% des suffrages. Mais l’avance bien qu’importante n’est pas écrasante face au duo divers-droite de Bruno Mamindy Pajany qui comptabilisait 26,14% des voix.
Présents aux côtés du maire de Sainte-Rose, des personnalités de droite, Didier Robert, Nassimah Dindar, présidente sortante du Conseil général réélue conseillère départementale, Olivier Rivière, maire de Saint-Philippe mais aussi Jean-Luc Julie, ancien adjoint du maire de Saint-Benoît. Celui-ci se dit de gauche mais prêt à travailler avec ceux de tous bords.
L’union de la Droite s’est donc mobilisée dans ce canton pour faire barrage à un des hommes forts du Parti socialiste, le premier secrétaire de la fédération, Philippe Le Constant.
La gauche dénonce
Favori au sortir du scrutin du premier tour, le socialiste semble toujours confiant. Parlant de Bruno Mamindy Pajany, il déclare : "c’est quelqu’un qui s’accroche à l’UMP pour être sauvé parce qu’il est en difficulté. La population n’est pas engagée par cette union opportuniste, électoraliste qui ne correspond pas à la réalité."
Philippe Le Constant souligne par ailleurs que le soutien de l’union a été formée après le premier tour.
Un scrutin indécis
Dans le canton 8 qui s’étale entre Saint-Benoît, Sainte-Rose et Saint-Philippe n’a vu que 45,49% de ses électeurs se rendre aux urnes dimanche dernier. Un taux de participation plus élevé que la moyenne de La Réunion mais qui reste tout même faible. La mobilisation des abstentionnistes pourrait faire basculer le vote.