Jean-Christophe Lagarde, patron de l’UDI depuis novembre dernier, était invité sur le plateau du 19h d’Antenne Réunion. Le successeur de Jean-Louis Borloo s’exprime sur la situation du parti à La Réunion, à quelques mois de l’échéance électorale.
Jean-Christophe Lagarde a pu s’entretenir avec les représentants locaux de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) à La Réunion. Pour le président du parti politique, évoque d’abord les nouveautés pour l’UDI. "C’est un parti qui a deux ans d’existence à peine", a-t-il rappelé. Il ajoute : "Il y a avait, sur la stratégie politique, sur les alliances à constituer, parfois des hésitations".
"Je suis heureux de venir ici avec une UDI et des élus qui partent aux élections départementales soudés, dans un accord avec nos partenaires de l’UMP", commente-t-il. Pour lui, "l’UDI se met en ordre de marche". "Il y a besoin de porter des projets à La Réunion", estime Jean-Christophe Lagarde. Le président de l’UDI évoque notamment "des projets de développement économique".
Selon Jean-Christophe Lagarde, "l’Etat central à Paris, l’Elysée, Matignon, l’Assemblée paralysent l’activité économique". Il s’appuie sur l’augmentation du chômage et la situation de pauvreté dans le département. "La Réunion, c’est une formidable capacité de développement économique, d’exportation pour la France", avance-t-il.
Interrogé sur la question des élections qui se profilent cette année – départementales et régionales - , Jean-Christophe Lagarde explique : "Les discussions sont en train de se terminer pour les élections départementales. Nassimah Dindar, sera soutenue je le souhaite par l’UMP, dans un accord électoral, pour que nous puissions continuer à diriger ce département ensemble". Et d’ajouter : "Il est quand même temps que les Réunionnais sanctionnent les promesses qui n’ont pas été tenues".
Jean-Christophe Lagarde doit rencontrer les différents candidats. Le rapprochement possible précédemment évoqué entre Nassimah Dindar et Thierry Robert a également été commenté par le chef de file de l’UDI. "Thierry Robert n’a rien à voir avec l’UDI, la question ne se pose pas. Il n’a jamais été membre de l’UDI, il n’a pas envie de l’être". Il nuance : "Thierry Robert a ses choix, mais c’est une aventure solitaire et nous nous sommes dans une volonté de rassemblement".