Ils font machine arrière. Le tribunal administratif n’a pas donné raison aux maires de la droite quant à leur décision de suspendre les services communaux lundi. Même s’ils ont saisi le Conseil d’Etat, les premiers magistrats se plient à la décision. Les écoles fonctionneront normalement le 10 novembre.
Ils protestent contre la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités. Les maires de droite ou perdu le bras de fer administratif face au préfet ce vendredi. Le tribunal administratif a décidé de l’annulation de la décision de 13 maires de fermer les services communaux lundi 10 novembre.
Les maires de droite ne comptent pas en rester là et se tournent vers le Conseil d’Etat. Ils se plient toutefois à la décision et reviennent sur leur idée de suspendre les services communaux dans les écoles.
"Nous sommes des Républicains et nous l’avions annoncé, si le tribunal administratif nous donnait tort, nous mettions le personnel dans les écoles", commente Stéphane Fouassin.
Le maire de Salazie précise toutefois : "Le personnel de la commune ne travaillera pas et restera chez lui." Parallèlement, les maires de droite ont mandaté leur avocat pour les défendre en Conseil d’Etat. "Nous estimons que la décision du tribunal administratif est arbitraire et ne tient pas compte de la libre administration des maires de nos collectivités", déplore Stéphane Fouassin.
Objectif du recours : "montrer au préfet que le tribunal administratif a peut-être statué d’un côté politique mais pas d’un côté légal", selon le maire de Salazie.