Les services municipaux devront être assurés dans les écoles des communes de droite lundi 10 novembre. Le rapporteur public a estimé que les décisions des maires de donner congé aux employés communaux constituaient une entrave au droit à l’instruction. Les premiers magistrats concernés ont décidé de se tourner vers le Conseil d’Etat.
Le bras de fer politique n’est pas terminé. Après plusieurs heures d’audience, le tribunal administratif a tranché. Le rapporteur public du tribunal a estimé que la décision des maires de droite, de ne pas faire travailler leurs employés communaux lundi 10 novembre, était une compromission au droit à l’instruction.
Toutes les décisions ont été suspendues. Le tribunal administratif va ordonner une injonction afin les maires assurent les services dans les écoles lundi.
13 communes étaient concernées. Cilaos, le Tampon et l’Entre-Deux, qui avaient fait marche-arrière avant la décision, ne sont pas concernées puisqu’elles ont déjà apporté des modifications dans leur organisation.
Me Morel, qui représentait 7 maires de droite s’est dit "déçu" de la décision du tribunal administratif. Une décision qui va dans le sens des dispositions demandées par le préfet pour assurer le bon fonctionnement, l’accueil et la sécurité des élèves lundi.
Les maires concernés ont choisi de se tourner vers le Conseil d’Etat pour obtenir gain de cause. La décision doit intervenir dans les prochaines 48 heures.