Suite à l’appel de la députée PS Monique Orphé portant sur la création d’un pacte pour l’emploi permettant d’attribuer les quelques 17 000 contrats aidés non utilisés à ce jour, le préfet a répondu. Dominique Sorain annonce qu’il organisera une commission de la transparence pour les contrats aidés dans les jours à venir.
Suite à la publication le 9 octobre dernier des chiffres de l’emploi à la Réunion, la députée socialiste Monique Orphé a lancé - le 14 octobre dernier - "un appel aux collectivités territoriales, aux entreprises et au Préfet de la Réunion afin de former un pacte pour l’emploi et de pouvoir attribuer les quelques 17 000 contrats aidés non utilisés à ce jour".
Vendredi 18 octobre, Monique Orphé a également adressé un courrier à Dominique Sorain, Préfet de la Réunion, afin qu’il réunisse les différents acteurs et partenaires de l’emploi, autour d’une table, pour trouver des solutions rapides.
Le premier représentant de l’Etat à La Réunion - Dominique Sorain - n’a pas manqué de répondre à Monique Orphé. Le préfet estime qu’une réunion de la commission de la transparence pour les contrats aidés est nécessaire.
Le préfect rappelle que "le service public de l’emploi régional, qui s’est tenu le 9 octobre dernier, a été l’occasion de rappeler l’ensemble des dispositifs mis à la disposition de La Réunion pour créer des emplois et permettre aux personnes qui sont les plus éloignées du marché du travail de s’insérer". Il insiste également sur le fait que "les services de l’Etat - en liaison étroite avec Pôle Emploi et les missions locales - oeuvrent constamment en ce sens, afin d’assurer le meilleur emploi de ces moyens".
"La décision du Gouvernement d’appliquer le taux majoré d’aide pour les emplois d’avenir déjà signés redonne ainsi aux employeurs des marges de manoeuvre pour pouvoir proposer des mesures d’insertion à des demandeurs d’emploi ou à des personnes en attente de formation" précise Dominique Sorain. Avant d’ajouter "j’ai fait évoluer de manière sensible les paramètres des contrats aidés de droit commun (CUI-CAE) du secteur non-marchand pour en réduire le coût pour les employeurs".
En ce qui concerne la tenue d’une réunion de la commission de la transparence pour les contrats aidés. Le préfet affirme que "cette commission est le lieu approprié pour, d’une part, établir un diagnostic partagé sur le niveau d’utilisation des moyens qui nous sont alloués, et, d’autre part, engager des actions complémentaires pour amplifier nos efforts".
"Aussi j’ai décidé de la réunir dans les prochains jours" conclut le préfet dans le courrier adressé à la députée Monique Orphé.