Pas d’entrée au Parlement européen pour Yolaine Costes (UMP) et Audrey de Fondaumière (UDI-Modem). Les deux candidates pour la section océan Indien reviennent sur les résultats du scrutin et évoquent les enjeux des élections européennes pour leur parti.
Yolaine Costes aurait pu, pour la deuxième fois, faire son entrée au Parlement européen. La candidate UMP rate une élection. Pour la prétendante de la circonscription outre-mer, le tableau des résultats n’est pas aussi noir qu’on le dépeint.
"Au niveau de Mayotte, nous sommes premiers, au niveau de La Réunion, nous sommes second, mais second devant le PS, l’UDI, devant le FN", indique Yolaine Costes. Pour la candidate, "c’est globalement un très bon score" pour la droite à l’échelle locale.
De son côté, Audrey de Fondaumière - candidate de la liste commune UDI-Modem - évoque "une percée du FN déjà mise en avant". Pour la candidate qui signe sa première participation aux élections européennes, la sortie du scrutin n’est pas négative.
"Pour nous ce qu’il y a de vraiment important, c’est qu’aujourd’hui on est quatrième, alors qu’on existait pas. On a pu exister avec ce scrutin", se félicite-t-elle. Elle souligne la "confiance" exprimée par la population.
Les deux candidates évoquent également les enjeux des européennes pour leurs partis respectifs. Selon Yolaine Costes, la défaite de l’UMP est à imputer à "des voix qui se sont dispersées" sur les listes de l’UDI-Modem et du FN. "Très certainement des voix de droite", estime la candidate UMP.
Au lendemain du scrutin, "il faut transformer l’essai et poursuivre le travail sur le terrain pour qu’un vrai débat de fond émerge sur notre territoire", juge Audrey de Fondaumière.