Marie-Luce Brasier-Clain est la candidate du Front National aux élections euorpéennes du 25 mai pour la circonscription Outre-mer. Infirmière de profession, elle explique ses ambitions et sa vision des territoires ultra-marins.
Marie-Luce Brasier-Clain est la candidate au rassemblement bleu-marine pour l’Outre-mer. Le 25 mai, lors des élections européennes, elle tentera de remporter un siège d’euro-députée, sous l’étiquette du Front National.
La femme de 54 ans, infirmière de profession, prône le développement des départements d’Outre-mer. Revenue d’un séjour à Mayotte, elle a pu se pencher sur les conditions d’immigration dans le 101e département français. Un flux souvent entaché par de nombreux décès, lors de naufrages de kwassa-kwassa principalement. "J’ai découvert le Lampeduza mahorais", lance-t-elle très critique.
La tête de liste souhaite notamment renégocier les traités de Schengen et le traité Transatlantique. "Je suis prête à entamer ce travail pour développer ces possessions françaises", commente-t-elle.
Marie-Luce Brasier-Clain a déjà commencé son travail sur le terrain. Au marché des Camélias notamment, la candidate du FN a pu informer la population sur ses ambitions et ses engagements. Elle clame : "Nous voulons une continuité territoriale. Nous sommes des Français à part entière".
Pour la candidate, l’enjeu est de "pouvoir bénéficier des mêmes avantages qu’en métropole" en matière de transport aérien et maritime, de téléphonie, d’internet ou encore de produits de consommation.
La candidate souhaite par ailleurs rétablir la "monnaie nationale", les frontières ainsi qu’étendre et pérenniser les zones franches. Marie-Luce Brasier-Clain milite également en faveur de la suppression de l’octroi de mer, "sauf pour les produits qui font concurrence à nos produits locaux", précise-t-elle. Pour elle, la taxe doit servir à favoriser l’économie locale. Une économie qui doit par ailleurs mettre plus en avant les "richesses naturelles" de l’île, à travers la pêche, le tourisme et l’agriculture.