Nassimah Dindar est devenue la première femme musulmane présidente d’un Conseil général en 2004. Retour sur ses dix ans de mandat - toujours en cours - fait de hauts, de bas.
Invitée dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion à l’occasion du 10ème anniversaire de la mandature de Nassimah Dindar au Conseil général, vous pouvez posez dès maintenant vos questions à Nassimah Dindar sur Facebook ou Twitter via le hashtag #linfo.
Retour sur le parcours politique de Nassimah Dindar. La Saint-Louisienne est élue pour la première fois présidente du Conseil général de La Réunion en 2004.
En mars 2008, Nassimah Dindar est réélu grâce à une majorité socialo-communiste. Cela fait beaucoup de bruit. Jean-Louis Lagourgue s’élevait alors : "c’est inadmissible qu’une déléguée nationale de l’UMP se retrouve à la tête d’une coalition avec le PCR et les socialistes."
C’était alors un conseiller général du MoDem qui a proposé sa candidature : Thierry Robert, maintenant député-maire de Saint-Leu et fondateur du LPA.
En 2011, re-belote pour Nassimah Dindar qui se fait une nouvelle fois élire avec une majorité des plus hétéroclites.
Parmi les ombres au tableau de ses 10 années de mandature de Nassimah Dindar, la fermeture de l’Arast. 1 200 salariés se sont retrouvés sur le carreau et leur indemnité de salaire était toujours autour de la polémique.
Elle avait démarré sa carrière politique au RPR avec Margie Sudre. Son premier poste, elle l’a obtenu en 1998, elle était alors conseillère régionale.
Nassimah Dindar était alors affiliée aux partis de droite. Elle a même eu le poste de déléguée nationale de l’UMP et a été nommée conseillère politique chargée de la diversité auprès de Nicolas Sarkozy en 2007. Mais en 2012, après que l’UMP ait voulu investir Jean-Louis Lagourgue à la présidence du Conseil général, elle prend part aux législatives sous l’étiquette du MoDem. En 2013, elle se positionne véritablement au centre de l’échiquier politique en devenant présidente de l’UDI 974.