Tête de liste UPR, Dominique Frut fait ses premiers pas dans l’arène politique, bien décidé à lutter de l’intérieur contre les méfaits de l’Europe.
Dominique Frut se lance en politique. Cette semaine armé de ses tracts, il part en campagne, à la rencontre des électeurs. Un exercice nouveau pour ce Sainte-Marien, qui affiche une certaine assurance "c’est pas franchement difficile parce-que les gens sont inquiets, ils ont compris qu’il se passait quelque chose de grave et qu’ils n’avaient pas toujours l’explication, on est là pour ça".
Une mission pédagogique dans laquelle il est épaulé par sa fille. Infirmière de profession, elle est revenue de métropole pour seconder son père dans cette campagne Européenne "j’ai les mêmes convictions que mon père, je le suis depuis 4 ans. Je viens ici défendre les couleur de l’UPR. Je trouvais ça important de venir soutenir mon père".
La tête de liste de L’Union Populaire républicaine se bat pour sortir de l’union Européenne et de la zone euro. La France perdrait de l’argent selon lui, et la sorti de la zone permettrait d’accroître les aides octroyées à La Réunion. "Nous contribuons à hauteur de 22 millions d’euros selon les années et on nous en restitue de 12 à 14 milliards. Donc chaque années nous perdons de 6 à 8 milliards. Personnellement si j’avais cette somme, j’en donnerais à mes enfants. Les enfants de la France ce sont les DOM-TOM, et notamment les planteur de cannes à sucre". Il dénonce également une perte de souveraineté des états membres et le caractère anti-démocratique des institutions européennes.
Parfois considéré comme euro-sceptique, Dominique Frut et ses colistiers préfèrent le qualificatif d’"euro-athée". Ainsi sa démarche est réfléchie " je veux aller au parlement pour dénoncer tout ce qui est caché aux Français, et aller s’il le faut, comme un cheval de Troie, détruire le système de l’intérieur".
Il ne reste que quelques jours à Dominique Frut pour convaincre de la viabilité de son programme.