Ce mardi 2 juin marque le début de la deuxième phase du déconfinement. La ministre des Outre-mer Annick Girardin est intervenue en direct dans le 19h sur Antenne Réunion.
Annick Girardin, ministre des Outre-mer, invitée exceptionnelle du 19H d’Antenne Réunion fait le point sur les mesures liées à la deuxième phase du déconfinement. Elle a répondu également aux questions des télespectateurs.
Interview d’Annick Girardin en direct sur Antenne Réunion
Le dispositif sanitaire à l’aéroport et la quatorzaine font partie des mesures les plus attendues à La Réunion. Pour Annick Girardin "L’État a la responsabilité aujourd’hui, mais toujours en concertation avec les différents acteurs". Elle rappelle également que compte tenu du faible nombre de cas "La Réunion peut rentrer maintenant dans une volonté de rouvrir."
Jusqu’au 22 juin, les arrivées se font avec des tests à l’arrivée, et la liberté de choisir son lieu de quatorzaine. Passé le 22 juin, une nouvelle mesure sera expérimentée dans les territoires ultramarins. "Un test dans les deux jours qui précèdent l’arrivée dans un territoire ultramarin, on pourra partir à La Réunion, si elle est volontaire pour mettre en place cette expérimentation" Le dispositif inclut la mise en place d’un second test "au bout de 7 jours, les 7 jours suivants seront allégés si la personne est testée négative", a précisé la ministre des Outre-mer. Le premier test se fait avant le départ, dans l’hexagone, l’autre au bout des 7 jours, dans les territoires. "Cette septaine, c’est une expérimentation", ajoute la Ministe des Outre-mer. Annick Girardin ne répond pas à la question de la gratuité des tests (en arbitrage pour les prochaines 48h).
"Les motifs impérieux restent jusqu’au 22 juin, j’ai bon espoir qu’ils ne perdurent pas. Nous regarderons comment nous pourrons ouvrir".
"Le Premier ministre a été confiant, il a montré que les territoires ultramarins seraient ouverts au tourisme affinitaire cet été. Ce n’est pas du côté du gouvernement qu’il y a un frein important, c’est vraiment dans les territoires". Selon la ministre "Il fallait d’abord que l’on montre que l’on était capable. Je crois aujourd’hui que cette confiance est là".
"Aujourd’hui nous pouvons passer à l’autre phase, une phase d’expérimentation nouvelle et de réouverture plus ou moins importante. Les restaurants sont rouvert, on peut à nouveau vivre de plus en plus normalement, même s’il faut porter le masque, même si les gestes barrières sont importants".
"L’engagement de l’État aux cotés des collectivités est extrêmement important parce que le BTP c’est souvent des commandes publiques. (...) Nous allons permettre l’avance de recettes, nous voulons continuer à accueillir les enfants à l’école.
Sur le plan logement il y avait un engagement à 200 millions d’euros, l’engagement est là. La commande publique doit-être au rendez-vous pour faire que le BTP redémarre le plus vite possible. L’État est engagé au travers du FEI".
"Il n’y a pas besoin de plan spécifique" pour les territoires ultramarins a indiqué la ministre des Outre-mer.
"Sur les PEC, Il y a très peu de temps nous étions à 12 % d’utilisation des moyens du plan Pétrel. Il y a aussi tout le plan européen, mobilisons tout ce qu’il y a sur le territoire. Il y aura des PEC supplémentaires peut-être. Utilisons l’ensemble des moyens plan Pétrel, ils ne sont pas utilisés, faisons-le".