Véritable emblème gastronomique de l’Afrique du Nord, le couscous est entré dans le patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis Mercredi 16 décembre porté par l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie.
Le plat est aujourd’hui connu dans le monde entier et aussi à la Réunion. On peut le retrouver dans plusieurs restaurants à partir de 10 euros.
Dans un restaurant à Saint-Pierre, une odeur de couscous se fait sentir. Un bouillon avec des légumes, des saucisses et de la semoule, ce sont les bases de ce plat. Un incourtournable qu’Aicha, chef cuisinère, essaie de respecter. "J’essaie de rester authentique, je suis allée plus de 21 fois au Maroc. J’ai beaucoup appris avec ma belle-mère et mon mari".
Sa façon de préparer est aussi particulière. Décrite comme une cuisine variée, saine avec de l’huile d’olive, la viande est souvent dégréssée pour que le couscous soit équilibré.
Au fil du temps, ce plat a dépassé les frontières des pays du Nord de l’Afrique, il est connu un peu partout et surtout à la Réunion où les Réunionnais saluent cette inscription à l’Unesco. "C’est une reconnaisance pour la culture, c’est une très bonne idée pour les générations futurs."
L’insription au patrimoine de l’Unesco permet aussi de sauvegarder les différentes recettes recencées dans le monde.
Les quatres pays de l’Afrique du nord : le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie l’ont porté conjointement devant le comité du patrimoine de l’Unesco en visio conférence en insistant sur les savoirs, savoir-faire et pratiques liées à la production et à la consommation du couscous.
C’est le mercredi 16 décembre que le couscous a été inscrit officiellement au patrimoine immatériel de l’Unesco, saluant cette inscription mulitinationale qui rapproche les peuples et les cultures.