Le déploiement d’un dispositif robuste et renforcé des forces de sécurité intérieure (230 policiers, 340 gendarmes, 250 sapeurs-pompiers) dans la nuit du 31 octobre a permis de prévenir tout trouble grave à l’ordre public et de contenir les violences urbaines.
Ces dernières ont été perpétrées par de petits groupes de jeunes, principalement des mineurs et des jeunes majeurs.
11 communes ont été concernées par ces violences, qui se sont concentrées sur Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Denis et Sainte-Marie.
48 départs de feux volontaires ont été constatés, dont essentiellement des feux de mobiliers urbains, de broussailles et de détritus. Les sapeurs-pompiers, en parfaite coordination avec les forces de l’ordre, ont été très réactifs pour procéder aux extinctions.
Aucun blessé n’est à déplorer ni du côté des forces de l’ordre ni du côté des émeutiers. Aucun commerce n’a par ailleurs été pillé.
Ce dispositif important piloté par le Préfet de La Réunion qui avait activé le centre opérationnel départemental a permis l’interpellation de 39 personnes dont 19 ont été placées en garde à vue, sous l’autorité du Procureur de la République près le tribunal judiciaire de Saint-Denis.
Le préfet de La Réunion condamne ces violences urbaines qui demeurent inacceptable. Il salue la mobilisation des Maires, et à travers eux celle de leurs médiateurs, de leurs polices municipales et de leurs services techniques, ainsi que celle des forces de l’ordre et de secours dont l’engagement professionnel et bien mené a d’éviter des troubles majeurs à l’ordre public.