Après les violences urbaines de samedi soir survenues dans le quartier de Bras-Fusil, à Saint-Benoît, une vingtaine de gendarmes ont été déployés, dimanche soir, pour rassurer la population et "veiller à leur protection". Aucun incident ne s’est produit dimanche, font savoir les forces de l’ordre.
Samedi soir à Bras-Fusil, dans la commune de Saint-Benoît, des heurts sont survenus. Des bandes rivales de Saint-André et Saint-Denis seraient venues défier les jeunes de Saint-Benoît.
Un homme de 70 ans a été tabassé en rentrant chez lui, sa mâchoire a été cassée et il a été opéré ce dimanche selon sa famille. Dimanche, une vingtaine de gendarmes ont été mobilisés pour sillonner les différents quartiers de la ville. Une soirée qui était bien plus calme.
"Depuis le 18 janvier, nous intervenons très régulièrement en raison des hostilités entre des bandes rivales", indique le capitaine Bruno Perchicot.
Ce samedi soir, des bandes rivales de Saint-André et de Saint-Denis seraient venues défier les jeunes de Saint-Benoît qui n’auraient pas réagi et auraient laissé faire les forces de l’ordre. Sept personnes ont été interpellées. Elles ont toutes été relâchées, faute de preuves. "Ils n’étaient pas forcément de Saint-Benoît. Ils venaient de Saint-André et d’autres quartiers de Saint-Benoît", précise le gendarme.
Comme ce dernier le précise, le phénomène des violences urbaines n’est pas nouveau, mais ces derniers temps, "il y a une hostilité entre plusieurs bandes", selon le capitaine Bruno Perchicot.
La soirée de dimanche a été plus calme. Aucun heurt n’était à signaler.