Les images en ont choqué plus d’un sur les réseaux sociaux. Ce mercredi, une interpellation a eu lieu dans le quartier dit "243" à Saint-Denis, interpellation musclée de la BAC, comme le montrent des vidéos postées sur les réseaux sociaux. Selon les premiers éléments, il s’agissait d’un contrôle d’identité dans le cadre d’un trafic de drogue. Alors que de nombreux internautes y voient un abus d’autorité, la police, assure que l’interpellation s’est faite dans les règles, était-elle légitime ?
Les vidéos ont fait réagir sur les réseaux sociaux. Un individu interpellé par trois hommes de la BAC, des policiers qui font usage de la force, le menottent, envoient des coups et plaquent l’individu au sol.
Sa compagne tente de lui venir en aide mais est repoussée par les agents de police. Selon elle, elle a été insultée et agressée.
"Ils l’ont retourné, ils l’ont étranglé. Les gens criaient fort, leur disaient d’arrêter parce qu’il lui faisait mal. Il ne comprenait pas pourquoi ils continuaient. Il était prêt à coopérer. Il y a eu un abus de pouvoir. Ils ont mis la matraque sur son omoplate gauche, ils lui ont fait mal et même jusqu’à l’arrestation dans la voiture", témoigne la jeune femme.
Deux individus ont été placés en garde à vue : le mis en cause ainsi qu’un jeune mineur. Selon Alliance Police, l’usage de la force était contrôlé et les policiers en intervention ont essuyé des caillassages.
"Lors de cette intervention, les collègues ont été agressés, le véhicule de police a reçu plusieurs impacts. On a les photos des impacts. Une trentaine d’individus est arrivée et a commencé à agresser nos collègues. Nos collègues se sont défendus purement et simplement. C’était certainement des individus connus des services de police. Pour l’instant, le travail a été fait comme il faut sur la voie publique par nos collègues", estime Cildric Morin d’Alliance Police.
Selon nos informations les policiers intervenaient sur des contrôles d’identité, dans un quartier en proie à des trafics de stupéfiants. La famille du mis en cause, quant à elle, parle de violences policières et a déposé plainte à Malartic.