Le 3 mai, Vanina - une jeune femme âgée de 19 ans - est décédée après avoir reçu plusieurs coups de couteau. Le meurtrier présumé était son ami. Mis en examen pour assassinat, il a été placé en détention provisoire. Ce mercredi, il devait être extrait de la prison de Domenjod pour être de nouveau confronté à un juge d’instruction. L’homme a refusé cette nouvelle audition.
Durant la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 mai dans le quartier de la Convenance à Sainte-Marie, un terrible drame s’est produit. Une femme âgée de 19 ans - étudiante en médecine - a été poignardée à mort dans un appartement situé dans une résidence de la rue Marcel Proust.
Les forces de l’ordre ont découvert une scène de crime particulièrement atroce. La victime a été poignardée à plusieurs reprises.
Alertés, les secours sont rapidement intervenus mais les sapeurs-pompiers n’ont rien pu faire pour sauver la jeune femme. Ce sont les voisins qui ont donné l’alerte peu avant minuit après avoir entendu des cris et une violente dispute. Selon les dires de certains voisins, le meurtrier présumé consommait régulièrement de la "chimique", une nouvelle drogue de synthèse qui fait des ravages.
Mis en examen pour assassinat et écroué le 4 mai, le meurtrier présumé devait de nouveau être confronté à un juge d’instruction ce mercredi matin. Mais il a refusé cette nouvelle audition.
Vanina et le meurtrier présumé se connaissaient. Ce dernier souffrirait de graves problèmes psychiatriques. Vanina était étudiante en première année de médecine de l’Université de La Réunion.
Interrogé par le juge d’instruction le 4 mai dernier, le meurtrier présumé de Vanina a déclaré qu’il était amoureux de la jeune fille et que Dieu lui aurait ordonné de la tuer "pour sauver l’Humanité".
Selon une première expertise psychiatrique, le suspect est atteint de Schizophrénie.