Il est le moyen de transport le plus sûr au monde mais aussi le plus polluant, et la jeune génération ne l’ignore pas. Selon un sondage, 81 % des 18-35 ans se disent "prêts à changer leurs pratiques du voyage".
Les jeunes prêts à redéfinir leur façon de voyager pour la cause écologique, oui. Mais en habitant sur l’île, il est parfois difficile de concilier engagements et réalité. « C’est un choix qui est stratégique à la fois individuellement et à l’échelle globale, donc oui, c’est pour cela que je suis d’accord sur le fait de diminuer les avions et globalement l’impact carbon qu’on peut avoir », confie une jeune femme.
« Si on agit pas assez sur l’écologie, on ne pourra plus vivre sur cette planète », explique une autre. « Nous voyons les catastrophes climatiques s’enchaîner, les sécheresses, les épisodes de forte chaleur en métropole en début d’hiver. Clairement, la jeune génération ne va pas aller assez vite. Il va falloir que les pouvoirs politiques aient une action forte rapidement », explique Vincent, militant de Greenpeace.
Mais pour beaucoup, se priver complètement de voyager n’est pas envisageable. « Arrêter de voyager, non, pas forcément. Mais diminuer les voyages, oui », entend-on ici. Certains avancent notamment l’inconvénient de vivre sur une île. « Quand on vit sur une île, il faut avoir beaucoup de temps si on souhaite prendre le bateau. Mais idéalement, oui, ce serait bien. »
Pour rappel, le trafic aérien en France est en augmentation de 150 000 vols par an, soit 10,3 millions de tonnes de CO2.