Vers 10 heures du matin hier, Daniel Arequiom, un Saint-Pierrois âgé de 41 ans, a été retrouvé mort à son domicile chemin des Canas, dans le quartier de Terre-Rouge. Les enquêteurs ont retrouvé des traces de sang et de lutte à l’intérieur de la case et n’excluent aucune piste. Une autopsie doit être pratiquée sur le corps ce matin, afin de déterminer les causes exactes de ce décès.
Aux alentours de 10 heures du matin hier, des amis de Daniel Arequiom se rendent chez lui pour lui rendre une petite visite. A l’intérieur, ils découvrent stupéfaits le cadavre de leur dalon gisant dans son bac à douche en sous vêtements, les robinets encore ouverts. Immédiatement, l’alerte est donnée. Les membres de la Brigade de Sûreté Départementale et le vice procureur de la République François Thévenot sont dépêchés sur les lieux. La maison et les alentours sont passés au crible par les enquêteurs, qui relèvent une série d’indices. Les techniciens de l’Identification criminelle procèdent aux différents relevés.
Plusieurs éléments suscitent de nombreuses interrogations. D’abord le désordre régnant à l’intérieur de la case, jugé inhabituel par les proches du quadragénaire. Un dérangement qui laisse penser que Daniel Arequiom aurait pu se battre avant de mourir. Autre découverte troublante : les multiples traces de sang retrouvées dans plusieurs pièces de la maison, du salon à la cuisine. Par ailleurs, la case de cet homme décrit sans histoires, était restée grande ouverte.
Interrogée ce matin au micro d’Antenne Réunion Radio, la tante du quadragénaire raconte qu’elle a été prévenue vers 12 h et s’est rendue sur place. Elle a alors constaté que les meubles étaient renversés, le sol inondé, avant de découvrir le corps de son neveu le visage et la cuisse ensanglantés. Sous le choc comme l’ensemble de la famille et des proches du quadragénaire qui le décrivent comme un homme discret à la vie tranquille, la tante de Daniel Arequiom ne comprend pas la mort de son neveu et attend que l’enquête lève le mystère sur cette disparition.
Selon le médecin de famille qui suivait le quadragénaire depuis sa plus tendre enfance, Daniel faisait régulièrement des crises d’épilepsie. Mais après avoir examiné le corps, celui-ci assure qu’en aucun cas, les hématomes n’aurait pu être causés par une crise. De plus, l’homme savait comment réagir en cas de crise.
Devant ce faisceau d’indices qui jette le doute sur les circonstances de cette mort, une enquête a été ouverte dès hier. Afin de déterminer la cause exacte du décès, un examen médico-légal va être pratiqué ce matin sur le corps. Une autopsie qui pourrait se révéler décisive dans cette affaire.