Ce mercredi 26 octobre s’ouvre le troisième et dernier jour de procès d’Aristide M., jugé pour avoir frappé sa fille d’un an et sa compagne enceinte. Des violences qui auraient entraîné la perte de son bébé, quelques heures plus tard.
Depuis ce lundi 24 octobre, Aristide M. est jugé à la cour d’assises de Saint-Denis pour des faits de violence sur un mineur et violence sur sa conjointe ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur son propre enfant. L’objectif de ce procès est de déterminer si oui ou non, le bébé est bien décédé suite aux violences sur la jeune femme. L’homme sera fixé sur son sort ce mercredi 26 octobre.
En mars 2019, au domicile familial, Aristide M. aurait débuté de nouvelles violences à l’encontre de sa conjointe enceinte et de leur fille, âgée d’un an, après que la mère de celle-ci aurait fait tomber son joint par accident. Il l’aurait alors frappé et s’en serait pris à leur fille d’un an et aurait tenté de l’étrangler. Sa conjointe se serait alors interposée, déchaînant sa colère. Il se serait alors saisi d’un couteau et l’aurait menacé, lui ordonnant de ramasser son joint au sol, au risque de "la planter". Par la suite, sa compagne s’est réfugiée sur le balcon de leur logement avec la fillette que le père menaçait de jeter par-dessus le balcon si madame ne lui achetait pas un paquet de cigarettes.
Dans la nuit, la conjointe d’Aristide M. se serait réveillée avec des contractions. Le lendemain matin, elle accouchait de leur enfant alors que sa grossesse n’était pas encore à terme. Le nourrisson n’a pas survécu.
La conjointe d’Aristide M. raconte avoir été victime de violences conjugales récurrentes. Elle n’avait jamais osé porter plainte car son compagnon la menaçait de tuer sa famille ou encore d’enlever sa fille.