Ce jeudi 17 février à Saint-Denis au tribunal administratif, le Dr. De Chazournes, figure du mouvement antivax à La Réunion était jugé devant la chambre disciplinaire à la suite de la plainte de l’ARS. Il risque la radiation de l’ordre national des médecins dans trois semaines lors du délibéré.
Une figure du mouvement antivax devant la justice.
La figure du mouvement antivax à La Réunion, le Dr. Philippe de Chazournes était au tribunal administratif de Saint-Denis ce jeudi 17 février. Il était jugé devant la chambre disciplinaire à la suite de la plainte de l’ARS. Selon son avocate Me. Laetitia Rigault :
"Dans trois semaines, on saura si l’ARS de La Réunion obtiendra la radiation du Dr. Philippe de Chazournes car c’est ce qui a été demandé ou si la juridiction a entendu nos argumentations et adoptera une position plus favorable", explique-t-elle.
"Le Dr. Philippe de Chazournes est très attaché à la protection des patients et que c’est ce qu’il a motivé. On est sur un vaccin expérimental en phase clinique, il ne peut donner suite à aucune obligation de se faire vacciner. On ne peut pas le poursuivre pour avoir dévoilé des effets indésirables du vaccin. Il y a plus de 138 000 effets indésirables recensés dont 40 000 effets indésirables graves. Il ne veut que protéger les patients avec son expérience et ses doutes sur la vaccination", souligne-t-elle.
Le principal concerné est sorti, ému, du tribunal administratif en fin d’après-midi. Lors de son discours devant les grilles du tribunal, il a rendu "hommage" à certaines personnes avant d’expliquer les raisons de sa présence au mouvement antivax :
"Je met bat depuis 33 ans, pour respecter le serment d’Hippocrate par exemple. On méprise beaucoup de choses pour moi dont l’axe observationnel que j’utilise. Le Covid reste une maladie grave mais le vaccin reste une injection expérimentale. La vérité, on essaie de l’étouffer comme par exemple pour payer des patients pour retirer leurs plaintes. Je crois encore en nos institutions bien sûr, la vérité sortira. Les sanctions peuvent aller vers un avertissement ou encore ma radiation. Si cela arrive, je l’assumerai", explique-t-il.
Le délibéré du tribunal administratif concernant le Dr. Philippe de Chazournes sera rendu dans trois semaines. Il risque un simple avertissement ou une radiation de l’ordre des médecins, il ne pourra donc plus exercer en France.
Matthieu Patou-Parvédy