Dans un communiqué ce mercredi 19 février Patrice Selly, maire de Saint-Benoît et Président du parti Banian, demande une augmentation des effectifs des douanes à La Réunion pour lutter contre le trafic de stupéfiants.
Communiqué :
Les douanes jouent un rôle prépondérant dans la sécurité de nos concitoyens mais aussi dans les territoires d’Outre-mer et à La Réunion : « Force est de constater que les stupéfiants entrent en masse par la voie aérienne ou maritime sur le territoire réunionnais, et que dans le même temps, les effectifs demeurent insuffisants dans les ports et dans les aéroports ».
Nous observons à La Réunion ces dernières années une structuration du trafic de stupéfiants. En effet, en 2024 se sont plus de 50 kg de cocaïnes qui ont été saisies, 172 000 cachets d’ecstasy ont été interceptés contre 76 000 en 2023 : « La réalité est que nous devons, aujourd’hui, faire face à un véritable « tsunami blanc » à La Réunion et qui touche tous les milieux sociaux sans exception ! Il est donc urgent de renforcer les moyens humains et matériels adaptés pour répondre de façon plus efficace à un problème structurel et de lutter contre le trafic de stupéfiant au sein de notre Département ».
« Afin d’enrayer la circulation croissante de drogues dures et de synthèse sur l’île, j’insiste de nouveau sur la nécessité de renforcer le contrôle à l’entrée du territoire, notamment par l’installation d’une antenne de la Police aux frontières au Grand Port Maritime de La Réunion. J’ai eu, récemment, l’occasion de m’entretenir avec des représentants syndicaux douaniers sur cette problématique. Face à un trafic toujours plus dynamique, nous devons repenser l’organisation de la Douane et les moyens mis à sa disposition pour qu’elle puisse véritablement accomplir ses missions ».
Enfin, au-delà de la mission de lutte contre le trafic de stupéfiants, les agents douaniers sont également chargés de mission de contrôle de la sécurité alimentaire de aliments et des normes, autrement dit, de la santé et sécurité du consommateur réunionnais : « Des tests et prélèvements réguliers doivent être effectués sur les denrées alimentaires pour vérifier que les taux de pesticides et autres agents chimiques ne dépassent pas les seuils autorisés. Il s’agit désormais d’un problème de santé publique majeur pour notre territoire ».
« Je le redis, notre vivre-ensemble réunionnais dépendra de la capacité du gouvernement à entendre ce cri d’alerte. La lutte contre les trafics de stupéfiants doit rester une priorité de l’État à La Réunion ! ».