Les gendarmes de la brigade de recherche de Saint-Benoît enquêtaient sur un trafic protéiforme depuis le mois de juin. Un ambulancier de Sainte-Suzanne se serait livré à un marchandage de stupéfiants pendant plusieurs mois. Programmé hier, le procès de l’homme et de deux autres prévenus devrait avoir lieu en janvier 2021.
Selon des informations reccueillies par nos confrères du Quotidien, des perquisitions ont été réalisées en milieu de semaine dernière au domicile de trois hommes suspectés d’un trafic de stupéfiants. Les gendarmes de la brigade de recherche ont mis la main sur 63 cachets d’ecstasy, 40 cachets d’Artane, 5 cristaux de MDMA, 1,2 kg d’herbe de cannabis et 10 g de résine. Deux véhicules ainsi qu’un arsenal d’outils destinés à la culture du cannabis ont également été confisqués.
D’après les premiers éléments de l’enquête, la marchandise aurait été acquise sur internet par le biais de réseaux et sur une forme de "darknet" réunionnais. Comme le rappelle le Quotidien, 16 clients présumés ont été entendus au cours de la garde à vue des trois prévenus, qui a duré 96 heures. Hier, les trois hommes devaient comparaître devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate. Ces derniers ont toutefois demandés un délai pour préparer leur défense. Le procès devrait finalement avoir lieu au cours du mois de janvier 2021.
Dans l’attente, le trio a été placé sous contrôle judiciaire.