La jeune femme interpellée vendredi dernier par les douaniers de l’aéroport Roland-Garros avec 13 kilos de résine de cannabis dans ses bagages a été jugée cet après-midi en comparution immédiate. 3 ans de prison ferme ont été requis à l’encontre de la jeune femme d’origine belge ainsi qu’une amende de 60 000 euros. La décision est tombée : elle écope d’une peine de 2 ans et demi de prison ferme.
Déférée devant le parquet puis jugée en comparution immédiate ce lundi, la jeune Belge interpellée à l’aéroport Roland Garros est maintenant fixée sur son sort.
Agée d’une vingtaine d’année, cette jeune "mule" avait dans ses bagages 13 kilos de résine de cannabis, d’une valeur supérieure à 100 000 euros à la revente.
Les officiers de la Douane ont intercepté une jeune femme originaire de Belgique à sa descente de l’avion. La garde à vue de la jeune "mule" a été prolongée samedi 6 avril et ce lundi, elle a dû faire face à la justice.
3 ans de prison ferme ont été requis à l’encontre de la jeune femme d’origine belge ainsi qu’une amende de 60 000 euros.
Elle écope finalement d’une peine de 2 ans et demi de prison ferme et une amende de 60 000 euros.
"Vendredi 5 avril 2019, les services des douanes de l’aéroport de Saint-Denis Roland-Garros ont saisi 13,2 kg de résine de cannabis. Les agents de la brigade de surveillance extérieure (BSE) de Saint-Denis-Gillot ont sélectionné pour contrôle une jeune femme au débarquement d’un vol en provenance de métropole" explique la Douane.
Le passage du bagage à l’appareil à rayons X a fait apparaître à l’image des masses sombres semblant dissimuler des marchandises de fraude.
Parmi quelques effets personnels : "la valise contenait un gros paquet emballé dans du plastique noir, ressemblant à un tableau emballé. Cet emballage recouvrait en réalité des sachets thermosoudés contenant des savonnettes de cannabis enduites d’une matière odorante et emballées dans du film alimentaire, pour un poids total de 13,2 kg".
À l’issue de la procédure douanière, sur instruction du procureur de la République, l’infractrice a été remise à la Sûreté départementale.
