Le procès de Christian B. et de son frère Frédéric C. devait s’ouvrir ce lundi. Mais en raison du mouvement social des avocats, le procès a été renvoyé à l’année prochaine.
Suspectés d’avoir agressé à coup de marteau et de pièce automobile métallique leur beau-frère, Christian B et son frère Frédéric C. devaient être jugés ce lundi 3 février.
Mais en raison du mouvement social des avocats qui expriment leur mécontentement face à la réforme des retraites, l’ouverture du premier procès de l’année aux Assises ne s’est pas déroulée aujourd’hui.
Les avocats de la défense et de la partie civile ont refusé de plaidé. L’audience a été reportée à l’année prochaine.
"Les avocats de la défense avaient fait savoir qu’ils n’accepteraient pas d’être commis d’office. L’enjeu c’est la survie de nombre d’entre nous, c’est évident que nous ne pouvons pas céder comme ça", explique Maître Laurent Payen, avocat de la partie civile.
Par conséquent, les deux frères devront encore attendre avant d’être fixés sur leur sort.
D’autres affaires pourraient également être renvoyés. Comme maître Jean-Jacques Morel, beaucoup d’avocats estiment que leur activité est en péril. "Nous n’avons jamais vu un gouvernement vouloir à se point briser la profession d’avocat. Une bonne défense ne peut s’exercer que dans des conditions sereines."
Le 7 novembre 2017, un homme est agressé à coups de marteau alors qu’il était chez ses beaux-parents, dans une maison située à Saint-André.
Grièvement blessé, le trentenaire - prénommé Jonathan - a été transporté en urgence au GHSR (Groupement Hospitalier Sud Réunion). Son pronostic vital était un temps engagé, avant de subir une opération.