Deuxième et dernier jour de procès ce lundi pour Tariq Javed. Ce sexagénaire est jugé devant la cour d’assises de Saint-Denis pour tentative d’assassinat. Le 1er avril 2017, il a violemment agressé son ex-compagne à coups de couteau, en pleine journée. Devant les jurés, il affirme de nouveau qu’il ne se souvient de rien. Tariq Javed écope de 30 ans de réclusion criminelle.
Jugé ce lundi, Tariq Javed écope de 30 ans de réclusion criminelle.
Il encourait 25 ans de réclusion criminelle plus une interdiction de séjour sur le département ainsi qu’un suivi socio-judiciaire.
"Il paye ce qu’il a fait de toute manière. Je vais vivre avec ça toute la vie. Là je vais aller de l’avant mais ce n’est pas facile", explique Julienne Poleya, la mère de famille, encore traumatisée par son agression. "Il a demandé pardon mais c’est trop facile. Pour moi c’est comme si c’était hier."
La cour a retenue la préméditation et ne s’est pas laissé convaincre par l’amnésie de l’accusé. "Les fait sont graves. On a pas entendus de réels regrets de la part de l’accusé", indique Maître Jean-Jacques Morel, avocat de la partie civile.
La défense compte faire appel de cette décision.
Tariq Javed affirme qu’il ne se souvient de rien... Face aux jurés de la cour d’assises de Saint-Denis vendredi dernier, l’homme accusé de tentative d’assassinat a maintenu la même version des faits. Il plaide l’amnésie.
Mais le 1er avril 2017, cet homme a attendu le retour de son ex-femme caché devant son domicile avant de l’agresser violemment à coups de couteau, devant les enfants et la mère de la victime.
Ce sexagénaire a frappé son ex-compagne Julienne Poleya à plusieurs reprises, au niveau du visage et sur les bras... Gravement blessée, la victime a été sauvée grâce à l’intervention de sa mère et aux cris des enfants qui ont donné l’alerte.
Jaloux et sous l’emprise de l’alcool, Tariq Javed a agressé son ex-compagne avec un couteau de cuisine dans l’appartement de la victime à Bellepierre. Julienne Poleya a frolé la mort. Aujourd’hui, elle attend "que justice soit faite".
Interrogée lors du premier jour de procès, Julienne Poleya était encore traumatisée par l’agression : "Je continue à vivre, à essayer d’avoir une vie normale surtout pour mes deux enfants... J’ai toujours cette crainte, la peur... Qaund je vais travailler, quand je sors de chez moi. J’attends que justice soit faite et qu’il paie pour ce qu’il a fait".
Aujourd’hui âgé de 66 ans, l’accusé est jugé pour tentative d’assassinat. Alors que l’homme nie l’évidence, il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu dans la journée.