Mercredi soir, Michel Rico Técher, 85 ans, est mort dans l’incendie de sa maison dans la commune du Tampon, située dans la ruelle des Lilas, dans le quartier du Petit Tampon. Ses proches, effondrés, veulent savoir ce qui s’est réellement passé. Dylan, l’un de ses petits fils, témoigne pour LINFO.re.
Les secours ont reçu un appel à 23 h 13 pour intervenir sur l’incendie d’une maison individuelle en bois sous tôle au Tampon, mercredi soir. L’homme de 85 ans, Michel Rico Técher, est mort dans l’incendie. Il laisse derrière lui une maison vide en cendre, 9 enfants et plusieurs petits enfants.
"Je ne m’attendais pas à ce qu’il meurt comme ça. C’est vraiment tragique. Surtout en fin d’année, comme ça. C’est compliqué pour nous. On est vraiment tristes", confie son petit fils, Dylan.
Ce dernier décrit son pépé comme un homme joyeux qui aimait faire des repas avec ses enfants et petits-enfants. "Même s’il était un peu malade ces derniers temps, il aimait toujours casser la blague. Il ne méritait pas de mourir comme ça."
Pour le moment, la famille ne sait pas encore ce qui aurait pu causer l’incendie.
Patricia et son frère Stéphane, deux enfants de Michel Rico Técher sont venus sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts. "Le feu a pris dans la maison de mon père. Il est mort brûlé. On n’arrive pas à comprendre. On voudrait savoir ce qui s’est passé. On veut comprendre. Maintenant, il n’est plus là", regrette Patricia.
Mercredi soir, un début de feu est signalé au domicile de l’octogénaire. Stéphane, l’un de ses fils, est le premier à se rendre sur place. À son arrivée, il est totalement démuni. "Mes cousins étaient en train d’éteindre le feu. Je les ai aidés. On voulait rentrer, mais les flammes étaient trop fortes", explique-t-il à LINFO.re.
Stéphane et ses cousins décident ensuite de casser la fenêtre de la chambre pour entrer dans la maison. "On a compris qu’il était dans la salle de bain ou dans les toilettes. Mais c’était trop tard pour lui. Oui, c’est vraiment un choc."
Le corps de l’octogénaire a été transféré à Saint-Denis pour une autopsie. Une enquête a par ailleurs été ouverte pour connaître les raisons du sinistre.