Dès demain, samedi 30 août, une campagne de sensibilisation démarre. Présente sur les arrêts de bus, dans la rue et bientôt à la télévision. Elle durera 5 mois avec pour objectif premier : sauver des vies.
Sur les arrêts de bus, dans la rue et bientôt à la télévision. A l’initiative du département, cette nouvelle campagne de sensibilisation contre les addictions démarre dès demain. En ligne de mire : le tabac, l’alcool, le cannabis mais aussi les drogues dures.
"Il n’y a pas une addiction plus que l’autre, il ne faut pas les banaliser, il faut lutter contre ça, faire beaucoup de prévention", "L’alcool et la cigarette c’est pas bon pour la santé, ça intoxique les autres aussi. Comme moi je ne fume pas ça me dérange", "J’ai 16 ans et demi, on peut trouver un enfant de 15, 16 ans en train de fumer une cigarette. Il faut arrêter l’alcool et la cigarette, ça nous détruit et ça détruit notre vie" ont déclaré les passants interrogés.
Des addictions bien ancrées à La Réunion. Le tabac et l’alcool causent en moyenne la mort de 1 000 personnes chaque année. On y observe également trois fois plus de troubles de l’alcoolisation foetale chez les nourrissons, qu’en hexagone.
"La Réunion est un territoire fortement concerné par les problématiques addictives, historiquement par la problématique "alcool", qui reste un des départements les plus touchés par cette problématique mais aussi toutes les autres addictives comme le tabac ou le cannabis qui est une plante disponible à La Réunion" explique le Docteur David Mété, médecin chef du service addictologie au CHU Félix Guyon.
Les acteurs locaux alertent aussi sur la popularisation de nouvelles drogues absentes du territoire auparavant "Ce sont tous les champs de la société qui sont impactés par le problème de la drogue. Tout à l’heure le docteur rappelait que nous sommes sur la route des drogues dures à La Réunion. Y’a les Seychelles, y’a Maurice aussi qui sont particulièrement concernés. Il ne s’agirait pas que nous aussi on soit gangréné par cette drogue" affirme Jean-Marie Virapoullé, vice-président du département délégué au social et à la santé.
Cette campagne de lutte contre les addictions va durer 5 mois, avec pour objectif premier : sauver des vies.