Lundi matin, une perquisition a été réalisée dans les locaux de la CCIR à Saint-Denis. Le président de la CCIR a été placé en garde à vue ainsi que 8 autres personnes. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à une fraude lors des élections consulaires de 2016. Ibrahim Patel a été déféré ce matin devant le parquet. Mis en examen, il est ressorti libre et placé sous contrôle judiciaire peu.
Après avoir passé la nuit en garde à vue, Ibrahim Patel - président de la CCIR a été déféré ce mercredi matin devant le juge du tribunal de Champ-Fleuri.
Mis en examen, il est ressorti libre du tribunal peu avant 13 heures. Le président de la CCIR a été placé sous contrôle judiciaire.
Le président de la CCIR est mis en examen pour fraude électorale, corruption et recel. "Les choses se feront dans la sérénité et la tranquillité."
Malgré cette décision de justice il peut continuer à présider la chambre de commerce et d’industrie de la Réunion.
Me Navarro quant à lui explique que : "la justice va prendre le temps d’enquêter sur ces faits là."
Deux de ses bras droit ont également été mis en examen aujourd’hui.
Fraude électorale présumée à la CCIR
Lundi 29 octobre, les policiers ont investi les locaux de la CCIR (Chambre de Commerce et de l’Industrice de La Réunion) situés à Saint-Denis.
Cette perquisition a duré plusieurs heures et plusieurs personnes ont été interpellées afin d’être entendues.
Le président de la CCIR - Ibrahim Patel - a été placé en garde à vue afin d’être entendu par les enquêteurs. 8 autres personnes ont également été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête.
Il y deux ans (en novembre 2016) : Bruno Cohen - ancien candidat à la présidence de la CCIR - déposait plainte "contre les 36 élus de CCIR pour fraude aux élections".
En novembre 2016, Bruno Cohen dénonçait "un vol conséquent d’enveloppes".
Bruno Cohen estime que "6000 à 8000 enveloppes ont été détournées par l’ensemble des Elus. Tous sont complices à part Rico Vimbaye et Paul Caro, qui m ont communiqué les éléments de preuve de la fraude".
Les élections consulaires de 2016 avaient donc été suivies de deux plaintes pénales mais également un recours au tribunal administratif, déposés par Bruno Cohen.