Trois pompiers des casernes de Saint-Philippe, de Petite-Île et de l’Étang salé ont été suspendus administrativement pour des faits de harcèlement ou d’agressions sexuelles. Une affaire de mœurs qui crée l’émoi au sein du SDIS 974. Une information exclusive Antenne Réunion.
Ce ne sont pas une, mais trois affaires qui viennent secouer le SDIS de La Réunion.
À Saint-Philippe, le sapeur-pompier concerné est accusé de comportements inappropriés après s’être introduit dans la chambre de sa jeune collègue pompière volontaire alors qu’elle sortait de la douche. Les vidéos de caméra de surveillance ne montrent pas d’agression directe, mais la femme évoque un comportement suspect qui a alerté la direction du SDIS 974. "Nous avons jugé que les faits étaient suffisamment importants pour déclencher une enquête administrative."
Début août, c’est un pompier de Petite-Île cette fois-ci qui est accusé d’agressions sexuelles présumées survenues hors du cadre professionnel. Des vidéos compromettantes auraient été trouvées par les gendarmes. Une information judiciaire a été ouverte et il pourrait être radié.
Enfin à l’Etang-Salé, un troisième sapeur-pompier est également mis en cause cette semaine pour des faits qui restent encore flous, mais qui entreraient dans le même cadre de harcèlement ou d’agressions sexuelles.
Tous les trois ont été suspendus administrativement pour une durée de 4 mois. Sophie Arzal, Présidente du conseil d’administration du SDIS 974 suit de très près ces dossiers. "Nous prenons très au sérieux les différentes accusations, si elles sont avérées, nous continuerons d’appliquer la tolérance zéro face au harcèlement ou aux agressions sexuelles."
Selon nos informations, ces trois affaires ne seraient pas liées. L’enquête doit faire la lumière sur ces accusations dans un contexte où des comportements similaires ont été signalés l’an dernier.