Samedi en fin d’après-midi, un homme qui se trouvait dans un salon de coiffure à Ste-Anne a été enlevé par 4 individus. Une enquêteest menée par les gendarmes.
Peu avant 18h ce samedi 10 octobre, c’est une scène incroyable à laquelle ont assisté les riverains d’un salon de coiffure de Saint-Anne.
Comme l’indiquent nos confrères du Jir, "un puissant SUV de marque allemande et de couleur noire" s’arrête à hauteur du commerce. Quatre individus extirpent un homme avant de l’embarquer dans le véhicule qui repart en trombe, en direction de Saint-Benoît.
Assise sur les marches en face du coiffeur, Maryse a été témoin du kidnapping de l’employé du salon, enlevé sous la menace d’une arme.
"Je vois quatre énormes gars assez portants, ont mis l’arme sous sa gorge et l’ont traîné par le t-shirt jusqu’à la voiture. C’était choquant, disons un film. C’est la première fois qu’il arrive quelque chose d’aussi dangereux à Sainte-Anne."
Coralie habite au-dessus du salon de coiffure. Elle a été interpellée par l’agitation inhabituelle au bas de son immeuble. "Il y avait un tas de monde devant le salon de coiffure et à ce moment-là on fêtait mon anniversaire. Je me suis penchée sur le balcon avec ma fille et on a vu des gens paniqués et les gendarmes arriver sur place."
Passée la surprise, l’alerte est rapidement donnée. Les gendarmes de Saint-Benoît, de Sainte-Rose ainsi que le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) sont mobilisés, et un important dispositif est déployé pour retrouver les kidnappeurs.
D’importants moyens qui ont permis en une trentaine de minutes seulement de retrouvé le véhicule utilisé pour enlever l’homme. Le SUV est repéré dans le quartier de Beaufonds.
À son bord, 5 personnes dont l’homme enlevé sont interpellés et conduits à la caserne de Beaulieu. Les suspects ont ensuite été placés en garde à vue. La victime, âgée d’une trentaine d’années, semble indemne, précise le Quotidien.
La brigade de recherches a été saisie de l’affaire. Les enquêteurs tentent maintenant de connaître les motivations des "ravisseurs présumés, âgés entre une vingtaine et une quarantaine d’années", détaille le Quotidien.