Marie-Bergerette H. une Saint-Pauloise de 44 ans est décédée après été brûlée vive le 8 avril 2018. Sofien H., son ex-mari, est accusé de violence envers son ancienne compagne qui aurait entraîné sa mort "sans intention de la donner". Il est jugé par la cour criminelle de Saint-Denis depuis ce lundi 29 août.
Sofien H. est jugé depuis ce lundi 29 août par la cour criminelle de Saint-Denis pour des faits de "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner" sur son ex-femme, Marie-Bergerette, une Saint-Pauloise de 44 ans.
Darlène, la soeur de Marie-Bergerette témoigne pour LINFO.re : "Je l’aime et je l’aimerais toujours. J’espère qu’elle est heureuse là où elle est. Je pense à elle tous les jours. C’était son anniversaire le 11 août dernier. Elle aurait eu 48 ans", explique-t-elle.
Sofien conteste les faits et précise que c’est son ex-femme qui voulait se suicider.
Dans la soirée du 8 avril, Marie-Bergerette H., une Saint-Pauloise de 44 ans, est très grièvement brûlée alors qu’elle se trouve à son domicile, en présence de son mari.
La quadragénaire a de l’alcool ménager sur elle, précipitant la propagation du feu sur son corps. Son mari, Sofien H., 33 ans, tente dans un premier temps d’éteindre le feu.
Mais plusieurs éléments étonnent les enquêteurs. Il n’alerte pas les secours et souhaite emmener sa femme à l’hôpital. C’est finalement un voisin qui donne l’alerte. Malgré ses brûlures -la femme est brûlée à 30 %- elle parvient à appeler les secours. "Dépêchez-vous parce que ça brûle”, indique-t-elle au téléphone.
Transportée au service des Grand brûlés du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bellepierre, Marie-Bergerette est placée en coma artificiel. L’importance de ses brûlures est telle qu’en dépit des soins prodiguée, elle décédera le 1er mai.
Une enquête est ouverte suite à cette mort suspecte. Mais les premières constatations des techniciens en identification criminelle ne permettent pas d’éclaircir les causes de cette soirée funeste.
En revanche, il semble que la relation du couple était loin d’être harmonieuse, preuve en est, la photo retrouvée sur le portable de la victime, où on l’a voit avec un oeil au beurre noir. Un témoin de rapporter également une gifle donnée pour une raison futile.
C’est la raison pour laquelle, le mari a été mis en examen pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner, mais aussi pour violences sur conjoint et placé sous contrôle judiciaire.