Mickael est un père de famille dévasté par la tristesse. Lors de l’incendie de l’immeuble dans le quartier de Montgaillard, ses 3 garçons et la mère de ses enfants ont péri dans les flammes. Aujourd’hui, le père de famille témoigne. Sa femme et ses enfants lui ont adressé leurs dernières paroles au téléphone.
C’est un véritable drame familial.
Mickael est un père de famille inconsolable. Son ex-femme et ses trois garçons ont péri dans l’incendie dans le quartier de Montgaillard ce lundi 13 décembre. Entre incompréhension et tristesse, le père de famille témoigne :
"Pour l’instant c’est toujours l’incompréhension, je me sens toujours mal. Je ne sais même pas dans quel état d’esprit je suis. C’est comme ci quelque chose m’est tombé sur la tête. Je ne peux même pas décrire ma peine aujourd’hui", explique-t-il.
"Mon ex-femme m’a appelé le soir là en me disant que la maison était en feu et de venir l’aider. Quand j’arrive sur les lieux, j’ai eu un appel de mon fils Lucas en me disant : « Papa, papa, on va mourir l’appartement est en feu », ce sont les dernières paroles de mon fils. Ce matin, je me suis rendu compte que mon ex-femme m’avait laissé un message sur mon répondeur, je ne sais pas pourquoi je l’ai reçu que ce matin. Elle me disait adieu", raconte-t-il attristé.
"Il n’y a personne sur terre qui s’attend à une telle nouvelle, je perd mes 3 enfants aujourd’hui. Pour moi c’était très important de revenir aux endroits comme les écoles de mes enfants. Ce sont mes enfants, je les aimerais énormément pour toujours. Pour le moment, je fais les démarches administratives qu’il y a faire. Hier je les ai attendus au gymnase, j’ai attendu la bonne ou mauvaise nouvelle. Mais au fil de la journée j’ai compris qu’elle aurait été surtout mauvaise. Ça a pris beaucoup de temps avant que les forces de l’ordre me confirme cette terrible nouvelle", explique le père de famille.
Pour rappel, cinq personnes sont décédées dans l’incendie dont deux personnes en état d’urgence absolue. Selon les forces de l’ordre, les deux suspects ont été relâchés ce mardi 14 décembre.
Matthieu Patou-Parvédy