Mis en examen pour séquestration et viols de sa compagne et de ses deux belles-filles vendredi 10 novembre, Guy G. dort en prison. Cet homme a été placé en détention provisoire mais l’enquête se poursuit. Le calvaire a duré 7 ans pour sa compagne et ses deux belles-filles. Les voisins sont sous le choc.
Cette sordide affaire a éclaté vendredi 10 novembre avec la mise en examen de Guy G, pour séquestration et viols. Les victimes présumées sont sa compagne et ses deux belles-filles dont l’une est toujours mineure.
Les victimes vivaient dans la peur et l’angoisse face leur bourreau et ce, depuis des années. Les trois femmes vivaient dans un appartement doté d’un système de vidéosurveillance et situé à proximité de la maison de Guy G. L’homme pouvait donc les surveiller à distance. Il est également suspecté d’avoir battu les trois victimes à plusieurs reprises. Armé, il faisait régner la terreur...
Décrit comme étant un "homme discret mais louche", Guy G. était employé comme gardien dans une école primaire de Saint-Benoît.
L’auteur présumé est connu des services de la justice. En 1996, cet homme a été condamné par la cour d’assises à une peine de 10 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa femme à coups de galets. Aujourd’hui, il est poursuivi pour viols et séquestrations.
La cadette aurait été victime de viols dès l’âge de 10 ans. Sa soeur aînée est tombée enceinte et elle élève aujourd’hui son enfant, âgé de 6 ans. Le quinquagénaire aurait reconnu être le père de l’enfant mais il minimise les faits qui lui sont reprochés en assurant que sa belle-fille était consentante.
Terrorisées, les victimes se sont murées dans le silence durant plusieurs années. C’est le fils de la compagne de Guy G qui aurait donné l’alerte.
Les victimes présumées vivaient recluses dans l’appartement. Toutes les fenêtres et la baie vitrée étaient fermées en permanence et impossible de voir ce qui se passait à l’intérieur du domicile car des draps étaient tendus sur le balcon, obstruant littéralement la vue...