Condamnée le 29 septembre 2010 à 25 années de réclusion criminelle pour le meurtre de sa grand-mère, Sandrine Suzanne a décidé de faire appel. Face à la Cour d’Assises de Saint Denis ce mercredi, la jeune femme reconnue devrait apporter de nouveaux éléments pour convaincre le jury. Lors du procès qui s’est déroulé en septembre 2010, la petite-fille accusée d’avoir asséné une vingtaine de coups de couteau à sa grand-mère maternelle n’a pas cessé de clamer son innocence. Il y a huit mois, elle n’avait formulé aucun regret.
Accusée d’avoir tué sa grand mère à coups de couteau dans la nuit du 28 au 29 septembre 2007, Sandrine Suzanne a nié les faits durant son procès devant la Cour d’Assises, en septembre 2010. Dès ses premières déclarations, la jeune femme alors pagé de 27 ans a expliqué qu’elle a reconnu le crime "sous la pression" qui aurait été exercée par les forces de l’ordre. Une pression également dénoncée par sa mère à la surprise générale.
Le 29 septembre dernier, le jury a décidé de condamner Sandrine Suzanne à 25 années de réclusion criminelle à l’issue de deux jours de procès. Reconnue coupable du meurtre aggravé de Thérèse Picardo, la jeune femme a livré 17 versions différentes avant le procès mais durant deux jours, elle a clamé son innocence.
Accusée d’avoir asséné une vingtaine de coups de couteau à sa grand-mère pour lui dérober ses économie, Sandrine Suzanne aurait laissé Thérèse Picardo agonir. Lors du procès, elle n’a formulé aucun regret. Face à la justice, la jeune fille a déclaré à plusieurs reprises : "je n’ai pas tué ma grand-mère". Durant son procès, Sandrine Suzanne n’ pas cessé de clamer son innocence : "Je n’ai pas tué ma grand-mère. J’étais toute seule quand je suis allée la voir mais je ne suis pas mauvaise au point de la tuer " explique la jeune femme condamné à 25 ans de réclusion criminelle.