Ce dimanche 4 septembre au petit matin, la police nationale aurait procédé à une "arrestation musclée", dans une maison pied-à-terre dans le secteur de Bois Joli, à Saint-Pierre. Le prévenu, accusé de cambriolage, s’en sort avec des blessures et 5 jours d’ITT. Il envisage de porter plainte.
C’est dans le quartier de Bois Joli, ce dimanche que l’interpellation s’est déroulée. Filmée par une caméra de vidéo surveillance, la scène de l’arrestation a été "musclée et choquante" pour la famille. Kevin, le prévenu, explique qu’il aurait demandé les raisons de l’arrestation, mais n’a reçu aucune réponse. Il se serait donc éloigné afin de prévenir sa conjointe par téléphone, c’est alors que les forces de l’ordre l’auraient encerclé avant de "l’agresser", selon ses dires.
De leur côté, face aux accusations de violences gratuites ou encore d’abus de pouvoir, le syndicat des policiers assure que l’arrestation s’est faite dans les mesures du protocole. "Aujourd’hui lorsqu’on n’a rien à se reprocher et que l’on vient nous chercher, on se doit de coopérer. Si l’on ne coopère pas et qu’on devient violent, les policiers répondent", déclare Idriss Rangassamy, secrétaire départemental alliance police nationale.
Pour le moment, une seule enquête a été ouverte pour cambriolage et concerne le prévenu. "Si les collègues doivent répondre de leurs actes, ils le feront en temps voulu", fait savoir Idriss Rangassamy.
Gaëlle LHONNEUR