Le 2 avril dernier, Marine s’est rendue à deux reprises au CHU de Saint-Pierre pour une importante douleur au ventre. Suite à un incident, la jeune femme a été contrainte de se faire ouvrir le bras.
Le 2 avril au matin, Marine ressent de violentes douleurs au niveau du ventre.
Elle se rend au CHU de Saint-Pierre une première fois aux côtés de sa mère. Les professionnels de santé lui disent qu’elle n’a rien et elle finit par rentrer chez elle.
La douleur étant toujours aussi vive, elle se rend aux urgences une deuxième fois. A bout de force, la jeune femme est portée par son frère.
Elle aurait ensuite attendu un long moment dans un fauteuil dans le couloir, avant d’être prise en charge. Un personnel soignant s’approche alors pour faire une prise de sang au niveau du coude.
Un scanner est alors fait et au moment d’injecter le produit dans le corps de Marine, elle ressent une douleur atroce au bras.
"Mon bras gonflait a vu d’œil, j’ai cru qu’il allait exploser ! J’ai supplié les soignants pour qu’ils arrêtent la machine", témoigne la jeune femme.
Après avoir passé la nuit aux urgences et sous morphine, qui n’a pas soulagé la douleur, un gastroentérologue remarque le bras de la jeune femme et appelle immédiatement un ostéopathe. Ce dernier décide sans plus attendre de diriger Marine vers le bloc opératoire pour se faire ouvrir le bras.
Plus tard Marine apprendra que cette situation était due à une perfusion mal placée au moment du scanner. La jeune femme qui était sportive avant le drame se retrouve avec une énorme incision. Elle aujourd’hui contrainte d’être assistée par ses proches.
"Je ne sens plus mon bras, je ne suis plus capable de porter quoi que se soit. Je ne peux même plus me brosser les dents", confie la jeune femme.
Une plainte contre le CHU de Saint-Pierre compte être déposée.
"Nous n’avons reçu aucun signalement de la part de cette patiente. Nous lançons donc des investigations détaillées sur la prise en charge réalisée et les complications intervenues. Ces éléments relevant du dossier médical, nous ne commenterons pas davantage dans ce dossier."
Esther Louise