Une adolescente de 15 ans a été victime d’attouchements sexuels à la gare de Saint-Paul alors qu’elle attendait le bus pour rentrer chez elle, en sortant du lycée. Son agresseur entendu ce mercredi 25 au tribunal.
Le 28 octobre dernier, en sortant du lycée, alors qu’elle attendait le bus avec une amie, une jeune fille de 15 ans a été agressée à la gare de Saint-Paul. Un homme s’approche d’elle visiblement alcoolisé, et procède à des attouchements sexuels sur l’adolescente au niveau de ses cuisses puis de ses seins. Terrifiée, elle finit par monter dans un bus pour s’enfuir.
En arrivant chez elle, en pleurs, l’adolescente raconte à ses parents ce qui lui est arrivé. Ces derniers décident d’emmener leur fille au SOS médecin pour une consultation. L’improbable se produit alors. Sur l’aller, la jeune fille reconnaît son agresseur à travers les vitres de la voiture de ses parents. Sa mère, alors en pleine grossesse, a le réflexe de le prendre en photo.
Devant le tribunal judiciaire ce mercredi 25 janvier, c’est un homme malade qui se présente à la barre. "Je ne sais pas" répond t-il aux questions concernant son identité et nie complètement les faits "je n’ai jamais vu cette femme là". Il enchaîne ensuite des propos incohérents : "On m’a volé mes papiers" ; "Je ne veux pas qu’on me vole mon argent". L’expertise psychiatrique établit que le jeune homme est "atteint de schizophrénie et de troubles dissociatifs de la personnalité, difficilement curable mais qui présente une dangerosité en vue de son agressivité". D’après l’enquête, l’individu qui serait "connu" des agents de sécurité de la gare de Saint-Paul pour "embêter régulièrement les jeunes filles".
De son côté, la jeune adolescente agressée souffrirait "d’insomnie, de diminution de l’appétit, de stress post traumatique" depuis les faits. Le médecin lui aurait prescrit une ITT d’au moins un jour pour un "état de stress aigu". L’homme, jugé coupable de ses actes mais psychologiquement inapte à un jugement pénal, il est remis en liberté mais "avec une hospitalisation psychiatrique sous contrainte" et doit verser 2000 euros au total à la famille pour préjudice moral.
M.G