Ce mardi 17 septembre aux alentours de 19h, un véhicule des policiers municipaux de Saint-Louis a été caillassé.
Juliana M’Doihoma, maire de Saint-Louis :
Je suis allée cet après-midi à la rencontre de ces agents pris à parti ce mardi soir dans l’exercice de leurs missions et 𝐣𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐚 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭é 𝐜𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 à 𝐥’é𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐜𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐮𝐱 qui ont régulièrement été en première ligne dans les affaires survenues ces derniers jours aux abords des cités scolaires.
Comme sur l’ensemble du territoire réunionnais, notre ville n’échappe pas au phénomène d’insécurité et aux 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 qui se développent et portent atteinte à notre vivre ensemble avec une délinquance de plus en plus juvénile.
Face à cette situation, 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 est plus que jamais indispensable : l’Etat et ses forces de l’ordre dans le champ régalien de la sécurité publique, la Ville dans son rôle de proximité pour préserver la tranquillité de ses administrés, les familles également dans leur rôle d’éducation au quotidien,…
ᴀᴜ ɴɪᴠᴇᴀᴜ ᴅᴇ ʟᴀ ᴘᴏʟɪᴄᴇ ᴍᴜɴɪᴄɪᴘᴀʟᴇ, nous avons déjà engagé depuis 2020 une 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 qui nous a notamment amené à :
- renforcer les effectifs avec le recrutement de 3 policiers municipaux supplémentaires,
- moderniser les moyens matériels,
- élargir les horaires de services (de 6h à 23h) en couvrant notamment une plus grande frange des horaires de nuit,
- consolider l’astreinte active 24H/24H,
- mettre en place une brigade cynophile.
Ces mesures ont permis de renforcer la présence des équipes au plus près des habitants. D’autres chantiers sont en cours, notamment celui de la réhabilitation et de l’extension des systèmes de vidéo-surveillance à Saint-Louis et à la Rivière.
Par ailleurs, la semaine dernière encore, les équipes ont organisé à ma demande, une réunion inter-services entre la police municipale, la gendarmerie, les agents de prévention, et les chefs d’établissements scolaires du secteur de Saint-Louis afin de 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐨𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐯𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬é𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭𝐬. Des nouveaux horaires de patrouille ont notamment été mis en place.
D’autres espaces d’échanges sont d’ores et déjà programmés avec la Sous-Préfecture, les autorités judiciaires et la gendarmerie (notamment dans le cadre du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance). Nous devons collectivement revisiter nos modes d’agir et construire ensemble des réponses plus adaptées, 𝐜𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐭é𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬.