La police nationale a été mobilisée ce mercredi 23 novembre aux côtés des contrôleurs habituels pour organiser une opération de contrôles dans les transports en commun à Saint-Denis.
Au total, 30 contrôleurs et 40 policiers ont été récquisitionnés pour cette journée de contrôle de vaste ampleur.
Sur place, les utilisateurs semblaient plutôt favorables à cette opération. "Je pense que c’est bien et ça rassure un peu de voir la sécurité", confie un usager. D’autres encore se réjouissent de voir les habituels fraudeurs contrôlés. "La première mission est de montrer à la population qu’on est là pour assurer la sécurité dans les transports", explique Jean-François Lebian. Le major de police rappelle que les transports accueillent chaque jour 50 000 personnes sur le secteur de Saint-Denis. "Une grande partie de la population utilise les transports en commun, donc il nous faut assurer déjà cette sécurité là", ajoute-t-il.
"Nous effectuons les contrôles ensemble, avec les policiers, il y a donc peut-être un impact pour les personnes qui prennent le bus", explique Nathanaël Narayanin Ramaye, contrôleur du réseau Citalis. "C’est plus facile, les individus donnent plus facilement un document. S’ils n’ont pas de document, on s’appuye sur le téléphone et sinon, on fait appel aux forces de l’ordre", poursuit Jacques Bourly, également contrôleur sur le même réseau. Pour un titre de transport non réglé, une amende de 20 euros est donnée aux usagers conciliants. Pour les moins coopératifs, le PV peut atteindre plus de 120 euros. Au total, ce sont 184 bus qui ont été contrôlés et pas moins de 6612 personnes. 114 PV ont été distribués à l’issue de la journée, dont 26 ont été réglés immédiatement. Pour 6 d’entre eux cependant, une amende de 123,45 euros a du être réglé par les personnes en infraction.