L’homme a été relaxé en première instance, il était jugé en appel ce jeudi 19 décembre.
Le 28 mars 2023, Pauline*, 10 ans, dort chez son oncle, comme elle en a l’habitude, alors que sa mère est absente. La petite fille est endormie dans le salon, avec ses cousins. Le lendemain, elle passe la journée chez sa grand-mère. Elle lui raconte une agression sexuelle par son oncle, le fils de sa grand-mère, au milieu de la nuit. Celle-ci va porter plainte quelques jours plus tard.
Pendant le procès de première instance, la défense insiste sur le fait que Pauline est une enfant perturbée depuis le divorce de ses parents. Elle est suivi par un psychologie et décrit faire des “rêve lucide” durant lesquels elle pense voir des personnes qui ne sont pas là. Son oncle raconte qu’il l’a simplement déplacée alors qu’elle dormait et qu’elle “a dû s’imaginer des choses” à ce moment-là.
Mais Pauline précise bien que ce n’est pas ce qu’il s’est passé cette nuit-là. ”Quand il a commencé à faire ses trucs, je me suis réveillée, j’ai ouvert les yeux et j’ai vu”, déclare la jeune-fille.
En première instance, la juge a estimé qu’un doute persistait sur la réalité de l’agression et l’oncle a été relaxé. La famille de l’oncle déclare qu’il a des problèmes d’alcool et qu’il a une relation particulière avec la sexualité. Il nie. Il a été accusé d’agression sexuelle par son ex-femme, mais la plainte a été classée sans suite.
“[Pauline] a trois traumatismes : le divorce de ses parents, l’agression de son oncle et d’avoir été traitée comme une menteuse”, déclare l’avocate générale. Elle réclame, pour l’oncle, une peine d’emprisonnement, une obligation de travail , de soin, et une interdiction de contact pendant un certain temps
*Prénom modifié
P. K.