Un jeune homme de 18 ans originaire de Montgaillard a été agressé par plusieurs personnes mardi, dans un parking de Champ Fleuri, près d’Aquanor. Une personne a été placée en garde à vue en lien avec cette affaire.
Plusieurs vidéos d’une agression particulièrement violente circulent depuis mardi sur les réseaux sociaux. Des vidéos qui montrent un jeune homme de 18 ans se faire agresser par plusieurs autres jeunes à Champ Fleuri, dans un parking.
Les vidéos, particulièrement violentes, sont à voir au dessus de cet article (certaines images peuvent choquer). Sur une première vidéo, on peut voir le jeune se faire frapper à coups de béquille et se faire rouer de coups de pied par trois individus. Sur une seconde, on peut voir le jeune homme se faire caillasser par plus d’une dizaine de personnes. "Mon fils avait pu m’appeler pour qu’on vienne l’aider. Les agresseurs nous ont attendus et nous ont caillassés à coup de galets", explique la maman du jeune homme.
Selon la mère de la victime, que nous avons pu contacter, son fils a plusieurs plaies au visage et une dent cassée. Deux des jeunes présumés agresseurs sont scolarisés dans le même lycée que la victime, précise sa mère. "Mon fils s’était déjà fait agresser le 26 octobre dans le bus scolaire, en rentrant sur Saint-Denis. Deux jeunes avaient été mis en garde à vue", mentionne-t-elle. Son fils était de retour à l’école depuis lundi. "Le lendemain, ils ont à nouveau agressé mon fils."
La mère de la victime dit avoir attendu les policiers plus d’une heure après l’agression de son fils, mardi. "Ils ne sont jamais venus. J’ai appelé cinq fois. Ils m’ont répondu deux fois. Ils m’ont dit qu’ils étaient en route. J’ai attendu une heure, mais ils ne sont jamais venus", regrette-t-elle. "Ma belle-soeur est arrivée et elle a amené mon fils et mon mari à l’hôpital. Mon mari pissait le sang. Lui aussi a été agressé."
Dans cette affaire, une personne a été placée en garde à vue, confirme la police. La mère s’est d’ailleurs déplacée ce mercredi dans le lycée où sont scolarisés son fils et deux de ses potentiels agresseurs. "Ils m’ont dit qu’une enquête était en cours. Maintenant, il y a des vidéos. Ils ne vont pas me dire qu’ils ne peuvent pas les expulser maintenant. Mon mari, mon fils et moi, nous avons porté plainte."
La mère dit être traumatisée par ce qui est arrivé à son fils. "Toute la nuit, on a reçu des messages de personnes qui connaissaient certains des agresseurs et qui nous donnaient leurs noms. C’est avec ces éléments qu’on est allés à Malartic aujourd’hui", indique-t-elle. "On doit aussi fournir les preuves médicales pour le tribunal", conclut-elle.