Lundi 20 juin en 2018 , Yasapala Perera a attaqué son ex-femme à coups de hache devant son domicile situé à Champ Fleuri, en plein jour, à l’heure du déjeuner. Ghislaine a frôlé la mort et ce sont des passants qui ont stoppé son agresseur. Âgé de 80 ans aujourd’hui, le gramoune est jugé en appel ce jeudi à la cour d’Assises.
Ce jeudi 27 octobre, le gramoune est jugé à la cour d’Assises de Saint-Denis en appel. Il avait été condamné en 2018 à 25 ans de réclusion criminelle. Les jurés avaient suivi les réquisitions de l’avocat général.
Lundi 20 juin, Yasapala Perera a attaqué son ex-femme à coups de hache devant son domicile situé à Champ Fleuri, en plein jour, à l’heure du déjeuner. Ghislaine a frôlé la mort et ce sont des passants qui ont stoppé son agresseur.
Le couple était séparé depuis trente ans. Ce septuagénaire n’a pas hésité à récidiver en s’attaquant à son ex-femme à coups de hache.
En 2008, le suspect - un ancien professeur - avait déjà violemment agressé son ex-femme, devant son domicile, sous les arcades de la rue Jean Cocteau, dans le quartier de Champ-Fleuri à Saint-Denis.
Jugé pour tentative d’assassinat, il a été condamné à une peine de 25 ans de réclusion criminelle en octobre 2018.
En sortant de la salle d’audience, Ghislaine était abattue. Face à elle, son ex-mari est resté de marbre dans le box des accusés. Le 20 juin 2016, l’accusé a attendu que son ex-femme sorte de chez elle avant de l’attaquer à coups de hache, en pleine journée, à Saint-Denis.
Ghislaine a crié à l’aide et ce sont des témoins qui ont pu la sauver.
L’accusé a attaqué son ex-femme à coups de hache, trente ans après leur séparation. Yasapala Perera était déjà connu des forces de l’ordre avec une première condamnation en 2008. Il s’en était déjà pris à son ex-femme en la frappant à coups de crosse de revolver à la tête. Pour cette agression, l’homme avait condamné à un an de prison ferme.
Aujourd’hui, Ghislaine ne souhaite qu’une seule chose : ne plus vivre dans la peur. "Aujourd’hui, il reconnaît simplement l’avoir frappé mais qu’il ne voulait pas la tuer. Il la rend responsable de toute sa vie, du fait qu’il ne verrait pas son fils alors qu’il voit son fils... C’est exactement le même schéma qui a été reproduit une deuxième fois" explique l’avocate de la victime.