Ce lundi 22 novembre, Patrice Seriacaroupin, un Saint-Andréen, comparaissait devant le tribunal de Champ fleuri. Ce week-end, il a fui un contrôle de police. Une course poursuite avait alors eu lieu dans les rues du chef-lieu.
Samedi, à une heure du matin, un homme déambule dans les rues de Saint-Denis, au volant de sa Peugeot. Pied enfoncé sur l’accélérateur, il force les autres automobilistes à l’esquiver. De justesse, il parvient à éviter une camionnette. La course folle s’arrête près de Gillot , où une seconde voiture de police tente de lui faire barrage. L’homme essaye toutefois de forcer le passage et percute l’arrière du véhicule. Interpellé, il se trouve que le forcené est fortement alcoolisé -1,92 gramme-.
Face au tribunal, la présidente indique que l’homme n’en est pas à son premier coup. Depuis 6 ans, il a été condamné pas moins de 8 fois pour des faits d’alcoolisme au volant. Il évoque avoir bu une dizaine de bières -18 au total selon la présidente-, et avait obligation de faire installer un contrôle antidémarrage sur son véhicule.
« Je n’ai presque aucun souvenir de cette soirée. Mon dalon devait conduire, mais il n’était pas en état. »
Son avocat, maître Jean-Christophe Molière, renchérit : « Cet homme est malade. C’est une pathologie grave. »
Des mots qui n’ont pas adouci le ministère public. La procureure Bérangère Prud’homme évoque son alcoolisme en ajoutant « qu’il a malgré tout pris le volant ». Au vu de son passif, les réquisitions évoquaient 12 mois de prison, en plus d’un sursis probatoire et la révocation de son sursis.
La cour, après avoir délibéré, a tranché : 1 an d’emprisonnement et la révocation de son sursis probatoire. Ainsi, le chauffard va passer les 16 prochains mois entre les murs de Domenjod.
LC